jeudi 1 mars 2007

Conférence de presse sur la politique internationale


Nicolas souhaite que la présidentielle permette « un diagnostic » de la politique étrangère de la France
Lors de la conférence de presse consacrée aux questions internationales mercredi 28 février, Nicolas SARKOZY a souhaité que « la perspective d’un nouveau quinquennat [soit] l’opportunité de procéder à un diagnostic de [la] politique étrangère [de la France] ».



Il a tout d’abord rendu hommage à l’action du président Jacques Chirac dans ce domaine. Le candidat « approuve l’action menée depuis 12 ans par le président de la République » a affirmé le candidat en évoquant le dossier des Balkans et le refus de la guerre en Irak, conflit qualifié d’ « erreur historique ».



« Je veux une France libre, je veux une Europe libre, je demande donc à nos amis Américains de nous laisser libres, libres d’être leurs amis » a déclaré Nicolas Sarkozy, en rappelant que « l’amitié, ce n’est pas la soumission ».

Il a appelé les Européens à être « plus autonomes dans la protection de leur territoire et de leurs populations, de même que la défense de leurs intérêts fondamentaux sur la scène internationale ».



En matière de défense, il a qualifié « d’impératif absolu » la dissuasion nucléaire et estimé 2% du PIB le budget « minimum » en matière de défense.



Le candidat a jugé que « la première urgence de notre politique internationale » devait être de « résoudre la crise institutionnelle européenne » ouverte par les « non » français et néerlandais à la Constitution. Nicolas SARKOZY a également appelé les Européens à veiller « à ce que l’OTAN n’évolue pas (…) vers une organisation mondiale (…) concurrente de l’ONU ».



Se prononçant pour que la diplomatie française prenne largement en compte les droits de l'Homme, il a également souhaité un élargissement du Conseil de sécurité de l'ONU, suggérant la création, à titre « transitoire », de « sièges à statut privilégié ».



Concernant la crise avec Téhéran, il a réaffirmé que « la perspective d'un Iran doté de missiles nucléaires n' [était] pas acceptable » et que ce pays devrait « choisir entre les sanctions et la coopération avec la communauté internationale ».



Evoquant « la question de nos bases militaires en Afrique », le candidat a noté que « leur présence [était] de moins en moins bien comprise par la jeunesse africaine ». Il a souhaité que « l'armée française reste au service de la sécurité de l'Afrique », mais préféré que ces missions soient effectuées « sous mandat de l'ONU et de l'Union africaine ».



Nicolas SARKOZY a conclu la conférence de presse en déclarant que « la France a un rôle indispensable à jouer dans les relations internationales, qui n’est pas seulement le résultat d’un passé prestigieux mais surtout l’expression, la conséquence d’un projet ambitieux pour l’avenir ».



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